Un programme d’accompagnement des personnes exilées, à Marseille, associant cours de français et engagement bénévole.
Une formation de 4 mois
- Chaque participant·e partage son temps entre cours collectifs de français et temps passé dans une association en bénévolat.
- L’association est choisie en cohérence avec ce que chaque personne exilée peut lui apporter : savoir-faire, compétences, talents dans le domaine.
- Chaque individu s’investit donc dans un apprentissage théorique couplé à une pratique de la langue française régulière autour de centres d’intérêt partagés.
REJOINDRE KIPAWA
Prochain programme du 4 novembre 2024 au 7 mars 2025
Pour que les personnes exilées puissent…
APPRENDRE
Apprendre le français le plus tôt possible
Car le langage est le créateur de lien le plus évident, naturel et durable pour la plupart des gens : un puissant sésame d’entrée en communication avec l’autre, une clef de compréhension mutuelle qui, si elle n’est pas suffisante, est indispensable.
Il est fondamental pour chaque personne de maîtriser la langue du pays dans lequel elle vit.
pratiquer
Avoir des occasions de pratiquer la langue
Les personnes exilées ont beau vivre en France, elles ont peu l’occasion de pratiquer la langue française, faute de contacts avec les habitants. En s’impliquant dans une association comme bénévole, chacun a la possibilité de pratiquer la langue en contexte et de mettre à profit le cercle vertueux :
Plus je parle français, plus je l’apprends.
Contribuer
Être actives dans la société civile
Chaque personne arrive avec son bagage de savoir-faire, connaissances, compétences, talents, passions. Les partager permet à chacun de garder confiance en soi, de se sentir utile et d’adopter une posture d’acteur dans la société, quand la plupart des relations reposent sur un lien aidé-aidant.
Changer de posture, se créer un réseau, développer des relations d’altérité.
Construire
Poser les bases d’un avenir en France
En prenant une posture d’acteur dans la société le plus tôt possible, un nouveau projet de vie se construit progressivement en lien avec ses aspirations et compétences. En identifiant et valorisant ses compétences via le bénévolat, c’est aussi un projet professionnel qui se dessine.
Combattre le renoncement, garder un lien fort avec sa vie d’avant, constitutive de son identité et de son être.
Pour que les associations, le territoire, la société puissent…
GRANdir
Bénéficier d’une dynamique nouvelle
Ces énergies nouvelles, cette motivation profonde pour le partage et le faire-ensemble et ce temps disponible pour le territoire, pour une cause, pour une activité sont de véritables pépites encore trop peu valorisées.
s’enrichir
S’enrichir de nouveaux talents
Chaque personne arrive avec son bagage de savoir-faire, connaissances, compétences, talents, passions. Tous ces acquis sont des richesses nouvelles dont la société accueillante va pouvoir bénéficier pour collectivement l’enrichir et la rendre plus forte encore.
Echanger
Placer la rencontre sous le signe de l’altérité
Faire en sorte que la rencontre se crée sous l’angle de l’affinité, plutôt que, aussi noble et nécessaire soit-il celui de la solidarité. Une autre rencontre est aussi possible : celle de l’altérité où les intérêts communs remplacent les étiquettes, où la posture gagnant-gagnant prend le pas sur la relation aidé-aidant. Chacun a à gagner de ces rencontres nouvelles.
Renforcer
Renforcer les dispositifs visant l’employabilité des personnes réfugiées
En donnant les clefs d’une inclusion réussie le plus tôt possible kipawa prépare le travail des acteurs oeuvrant à l’employabilité des personnes réfugiées. Leur mission sera encore plus efficace et leur impact plus rapidement positif si le chemin vers l’inclusion est en marche.