Un programme d’apprentissage du français intensif, contextualisé et inclusif à Marseille.

Chez kipawa, la formation est conçue comme un programme d’alternance, adapté aux personnes demandeuses d’asile qui n’ont pas encore accès à l’emploi :  chaque apprenant partage son temps entre cours collectifs de français et temps passé dans une association en bénévolat. L’association est choisie en cohérence avec ce que chaque personne exilée peut lui apporter : savoir-faire, compétences, talents dans le domaine. Chaque individu s’investit donc dans un apprentissage théorique couplé à une pratique de la langue française régulière autour de centres d’intérêt partagés.

kipawa signifie en swahili kenyan : force talent pouvoir

Avec kipawa, chaque acteur, individu ou association, bénéficie des forces, talents et pouvoirs en présence

pour que chacun… keep power !

les personnes exilées

Pour que les personnes exilées puissent…

APPRENDRE LE FRANÇAIS LE PLUS TÔT POSSIBLE.

Car le langage est le créateur de lien le plus évident, naturel et durable pour la plupart des gens : un puissant sésame…

Lire Plus

…d’entrée en communication avec l’autre, une clef de compréhension mutuelle qui, si elle n’est pas suffisante est indispensable. Il est essentiel pour chaque personne de maîtriser la langue du pays dans lequel elle vit.

ÊTRE ACTIVES DANS LA SOCIÉTÉ CIVILE

Chaque personne arrive avec son bagage de savoir-faire, connaissances, compétences, talents, passions. Chaque…

Lire Plus

…personne arrive avec son bagage de savoir-faire, connaissances, compétences, talents, passions. Les partager permet à chacun de garder confiance en soi, de se sentir utile et d’adopter une posture d’acteur dans la société, quand la plupart des relations reposent sur un lien aidé-aidant. Changer de posture, se créer un réseau, développer des relations d’altérité.

AVOIR DES OCCASIONS DE PRATIQUER LA LANGUE

« Pour apprendre une langue, rien de tel que de vivre dans le pays ! ». En France, les personnes exilées ont beau vivre…

Lire Plus

…en France, elles ont peu l’occasion de pratiquer la langue française, faute de contacts avec les habitants. En étant impliqué dans une association comme bénévole, chaque apprenant a ainsi régulièrement la possibilité de pratiquer la langue en contexte et de mettre à profit le cercle vertueux :

Plus j’apprends le français, plus je parle français
Plus je parle français, plus j’apprends le français

 

POSER LES BASES SOLIDES D’UN AVENIR EN FRANCE

Pourquoi attendre d’avoir le statut de réfugié ou la protection subsidiaire pour penser à l’avenir ? En prenant…

Lire Plus

une posture d’acteur dans la société le plus tôt possible, un nouveau projet de vie se construit progressivement en lien avec ses aspirations et compétences. Combattre le renoncement, garder un lien fort avec sa vie d’avant, constitutive de son identité et de son être.

« Il est fondamental de ne pas restreindre les réfugiés et les demandeurs d’asile à leur statut administratif, mais de les inclure en tant qu’acteurs et décideurs légitimes. » (…) « Le bénévolat facilite le développement d’un réseau et l’apprentissage des codes, de la culture et de la langue du pays d’accueil. Si les bénévoles réfugiés et en demande d’asile témoignent d’une volonté de contribuer à leur société d’accueil, ils expriment aussi leur besoin de se sentir utiles et valorisés. »
in
Rapport UNHCR sur l’engagement bénévole des réfugiés et demandeurs d’asile (octobre 2020)

 

le territoire, la société

Pour que les associations, le territoire, la société puissent…

BÉNÉFICIER D’UNE DYNAMIQUE NOUVELLE

Ces énergies nouvelles, cette motivation profonde pour le partage et le faire-ensemble et ce temps disponible pour…

Lire Plus

…pour le territoire, pour une cause, pour une activité sont de véritables pépites encore trop peu valorisées.

PLACER LA RENCONTRE SOUS LE SIGNE DE L’ALTÉRITÉ

Faire en sorte que la rencontre se crée sous l’angle de l’affinité, plutôt que, aussi noble et nécessaire soit-il…

Lire Plus

…celui de la solidarité. Une autre rencontre est aussi possible : celle de l’altérité où les intérêts communs remplacent les étiquettes, où la posture gagnant-gagnant prend le pas sur la relation aidé-aidant. Chacun a à gagner de ces rencontres nouvelles.

S’ENRICHIR DE TALENTS NOUVEAUX

Chaque personne arrive avec son bagage de savoir-faire, connaissances, compétences, talents, passions. Tous ces…

Lire Plus

…acquis sont des richesses nouvelles dont la société accueillante va pouvoir bénéficier pour collectivement l’enrichir et la rendre plus forte encore.

 

RENFORCER LES DISPOSITIFS VISANT L’EMPLOYABILITÉ DES PERSONNES RÉFUGIÉES

En donnant les clefs d’une inclusion réussie le plus tôt possible (apprentissage de la langue, participation à la vie…

Lire Plus

…de la cité) kipawa prépare le travail des acteurs oeuvrant à l’employabilité des personnes réfugiées. Leur travail sera encore plus efficace et leur impact plus rapidement positif si les personnes ont déjà fait une partie du chemin vers l’inclusion.

L’engagement bénévole « permet aux structures de bénéficier de l’expertise de chacun, tout en faisant du bénévolat une expérience satisfaisante où les talents individuels et collectifs sont mis en valeur. »
in Rapport UNHCR sur l’engagement bénévole des réfugiés et demandeurs d’asile (octobre 2020)

Gardons le contact !

Vous souhaitez contribuer au projet, en savoir plus, suivre ses avancées ? Rejoignez la communauté kipawa :
nous vous tiendrons au courant de son évolution et de son lancement officiel

 

Je rejoins la communauté kipawa !

 « Pour être soi, il faut se projeter vers ce qui est étranger, se prolonger dans et par lui. Demeurer enclos dans son identité, c’est se perdre et cesser d’être. On se connaît, on se construit par le contact, l’échange, le commerce avec l’autre. Entre les rives du même et de l’autre, l’homme est un pont. »

–Jean-Pierre Vernant